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Chapitre 486 – Le grand roi
Traducteur/Checker : Ginyuu
Team : World Novel
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La nuit était tombée, et le ciel étoilé s’étendait au-dessus d’une ville pleine de vie. Cependant, aucune lumière moderne ne brillait, seulement des torches et des bougies qui repoussaient l’obscurité. À la périphérie de la ville, une falaise abritait un grand château, le plus haut point visible depuis n’importe où dans la cité.
À l’intérieur, résidait le roi Arthur, un monarque aimé de son peuple. Arthur était unique parmi les rois, car il veillait personnellement au bien-être de chacun, sans tenir compte de leur rang social, qu’ils soient nobles, pauvres ou étrangers. En retour, le peuple l’adorait. Non seulement il veillait sur eux, mais il les protégeait activement, combattant aux côtés de ses soldats sur le champ de bataille.
En ce moment, un conseil crucial se tenait dans la grande salle du château. Arthur était assis sur une grande chaise à une table ronde, entouré de ses conseillers, des hommes parmi les plus sages du pays.
« Un autre navire a été repéré dans les environs, » rapporta un des conseillers en robe. « Il semble qu’ils aient enfin réuni suffisamment de forces pour lancer une attaque. »
« Combien d’hommes ? » demanda Arthur, vêtu de son armure de chevalier.
« Environ 100 000, » répondit l’homme.
Arthur fronça les sourcils, l’inquiétude s’emparant de lui.
« C’est deux fois la taille de notre armée, » dit-il.
Un bruit sourd retentit alors que l’un des conseillers, un homme corpulent, frappait la table.
« Nous les repousserons comme nous l’avons toujours fait. »
Certains murmuraient en accord, tandis que d’autres semblaient préoccupés par la taille de l’armée ennemie.
« N’y a-t-il rien que nous puissions faire pour éviter cela ? Un accord commercial peut-être ? » suggéra l’un d’eux.
« Ils prendront ce qu’ils veulent et nous attaqueront quand même, » répondit un autre, amer.
Le conseil était divisé sur la manière de répondre à cette menace. Arthur, en tant que roi, devait trancher.
« Nous n’avons jamais affronté une armée de cette taille auparavant, » expliqua Arthur. « Ce n’est pas que je craigne la défaite, mais ce que nous risquons de perdre est trop grand. C’est le peuple qui souffrira le plus, et nous devons penser à lui en priorité. »
Après plus d’une heure de débat, aucune décision claire ne fut prise. Arthur demanda à ses conseillers de quitter la salle pour qu’il puisse réfléchir seul et prendre une décision le lendemain.
Il resta assis seul à la table, éclairé par des bougies qui illuminaient les sièges vides autour de lui.
« Que dois-je faire ? » se demanda-t-il en silence, plongé dans ses pensées.
Soudain, il remarqua que plusieurs bougies vacillaient, comme si un courant d’air s’était infiltré dans la pièce. Il sentit une présence et dégaina immédiatement son épée, prête à l’attaque.
« Je sais que tu es là. Je te préviens, de nombreux assassins ont tenté leur chance, et aucun n’a vu le soleil se lever le lendemain, » lança Arthur, attendant une réponse.
Bien qu’il ne voyait rien, il sentait clairement une présence. Puis, une voix se fit entendre.
« Ce n’est pas grave, nous ne voyons pas beaucoup le soleil de toute façon, » dit l’inconnu.
Trois silhouettes en robes noires apparurent devant Arthur. Avant qu’ils ne puissent parler davantage, Arthur attaqua. Il n’avait aucune intention de discuter avec ceux qui osaient entrer chez lui au milieu de la nuit. Il avait appris que ceux qui venaient à lui à cette heure avaient généralement pour objectif sa mort.
L’un des hommes en robe noire esquiva l’attaque de justesse, mais l’épée d’Arthur déchira l’extrémité de sa robe.
« Comment oses-tu m’attaquer, je devrais te tuer ! » cria le vampire, mais un autre le retint.
« C’était ta faute d’être aussi lent. Rappelle-toi pourquoi nous sommes ici, » répondit son compagnon.
« Nous avons beaucoup entendu parler de toi, Arthur, mais nous ne sommes pas là pour nous battre, » dit l’un des hommes en avançant.
Arthur attaqua de nouveau, mais cette fois, l’homme en robe noire attrapa l’épée entre deux doigts.
« Bien que tu sois certainement habile pour un humain, cela ne signifie rien face à nous. »
À ce moment, des yeux rouges brillèrent sous le capuchon du vampire. Arthur tenta de tirer son épée, mais malgré ses années d’entraînement et sa force, il était impuissant.
« Démons… pourquoi êtes-vous ici ? » demanda Arthur, ayant déjà entendu parler de créatures semblables. Il en avait même tué quelques-unes, mais ces êtres étaient plus puissants que tout ce qu’il avait affronté jusqu’alors. Il ignorait qu’il faisait face à des vampires de première génération.
« Démons ? Ce terme est pour les faibles de notre espèce. Nous préférons être appelés vampires, » corrigea l’un des hommes. « Il semble que tu sois en difficulté. Peut-être pouvons-nous t’aider ? Que dirais-tu d’un marché ? »
« Marchander avec des démons comme vous, qui renoncent à leur humanité et trahissent notre dieu ? Non merci. Je n’ai pas soif de pouvoir au point de vendre mon âme au diable, » répondit Arthur avec colère. Il redoubla d’efforts et lentement, son épée commença à glisser des doigts du vampire.
« Il est vraiment impressionnant pour un humain, » pensa le vampire.
« Arthur, tu parles comme si tu avais le choix, mais en réalité, tu n’en as aucun. Quand tu ne pourras plus te contrôler, viens nous chercher. Nous serons à environ un kilomètre d’ici, dans la forêt, près de la grotte. Je suis sûr que tu pourras nous sentir à ce moment-là. »
Avec ces derniers mots, les vampires disparurent aussi soudainement qu’ils étaient apparus, laissant Arthur seul dans sa salle éclairée par les bougies.
Arthur pensait que ces personnes étaient complètement folles. Pourquoi irait-il chercher leur aide, et de quoi parlaient-ils à propos d’une odeur ? Rien de tout cela n’avait de sens pour lui. À ce moment-là, le vampire lâcha l’épée et se tourna pour s’éloigner.
Voyant qu’ils étaient trois et qu’il semblait que leur objectif n’était pas sa mort, Arthur décida de ne pas les attaquer davantage. Il devait rester en vie pour son peuple. Si Arthur mourait, ses sujets n’auraient plus aucune chance face à l’armée ennemie.
L’un des vampires en robe noire parla alors : « Eno, tu peux procéder au rituel. »
Un autre homme encapuchonné s’avança, et une fois encore, Arthur aperçut les lueurs rouges de ses yeux. À partir de ce moment-là, la nuit devint floue pour lui, comme un rêve étrange où tout se mêlait.
À l’extérieur du château, les trois vampires se réunirent pour repartir ensemble.
« Es-tu sûr que ça a fonctionné ? Beaucoup de choses reposent sur toi, Eno, » demanda l’un des vampires.
« Oui, j’en suis sûr » répondit Eno avec assurance. « Dans quelques jours, il viendra à nous. Nous serons son dernier recours, la main tendue pour l’aider dans son moment de besoin. Et en échange, il pourra nous aider en retour. »
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Le lendemain, Arthur se réveilla dans sa chambre, se demandant si ce qui s’était passé la veille n’était qu’un rêve. Tout semblait à la fois si réel et si irréel.
Alors qu’il était perdu dans ses pensées, la porte s’ouvrit après quelques coups, et sa servante entra comme d’habitude. Elle se dirigea vers les fenêtres.
« Je vais tirer les rideaux, Majesté » dit-elle en ouvrant les tentures.
Le soleil éclatant pénétra dans la pièce, projetant ses rayons lumineux sur la peau d’Arthur. En un instant, il ressentit une légère sensation de brûlure sur sa peau. Une démangeaison suivit rapidement, et plus il restait exposé à la lumière, plus il se sentait faible, sa peau devenant moite de sueur.
*Que m’arrive-t-il ?* pensa Arthur, terrifié.
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