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5588-chapitre-102

Traductrice : Moonkissed

Auteur : Seogwando

 

***

 

« C’est parce qu’un doppelgänger sera exposé au public pour la première fois. Et pas n’importe quel doppelgänger – c’est une paire Alpha et Oméga. L’Empire tout entier devient fou, et tu ne le savais vraiment pas ?

– Doppel… quoi ? »

En entendant le terme « doppelgänger », Ronan fronça les sourcils. C’était une créature qu’il n’avait rencontrée que dans les contes de fées de son enfance, un être mystérieux capable de changer d’apparence à volonté.

« Cela existe-t-il vraiment ?

– …Tu ne le savais pas ? Eh bien, tu ne connais probablement pas non plus leur incroyable capacité.

– Leur capacité ? De changer d’apparence ?

– Oui, mais les doppelgängers le font en lisant l’esprit de la cible. L’Alpha prend la forme d’un être cher, et l’Oméga devient quelqu’un qu’ils détestent. Fascinant, n’est-ce pas ?

– Quoi ? »

Le visage de Ronan se raidit. Marya, qui se tournait distraitement les cheveux, poursuivit.

« Ils révèlent les sentiments les plus profonds d’une personne dont elle n’est pas consciente. Aucun d’entre nous, dans notre génération, ne pourra passer à côté sans être affecté.

– …Se transformer en quelqu’un que la cible déteste ?

– C’est exact. Pourquoi es-tu plus intéressé par l’Omega que par l’Alpha ?

– Pourquoi s’embêter à savoir qui quelqu’un aime ? C’est inutile.

– Hmph, tu es un vrai cynique. Tu prendras tout ce qui te tombera sous la main, n’est-ce pas ? »

Marya fit la moue. Ronan ne s’intéressait qu’au doppelgänger de l’Oméga. Bien qu’il soit mécontent d’à peu près tout, il n’y avait qu’une seule chose à laquelle il pouvait appliquer l’expression grandiose de la haine.

‘…Ce ne serait pas une mauvaise idée de l’utiliser pour s’améliorer, je suppose.’

Une image fugace du sourire insaisissable d’Ahaiyute traversa l’esprit de Ronan. Cette seule pensée suffit à lui faire monter la température de la tête. Soudain, une question fit lever la tête à Marya.

‘Qu’est-ce qui se passe ?’

Marya considérait l’existence des doppelgängers comme un fait courant, mais Ronan n’en avait jamais entendu parler dans sa vie antérieure. Si une telle créature mythique existait, elle aurait certainement fait jaser ses collègues braconniers.

Alors que Ronan était perdu dans ses pensées, Marya, qui lui tapotait légèrement l’épaule avec sa tête, s’esclaffa soudain.

« Héhé, grâce aux doppelgängers, le Festival de la Bête aura bien lieu cette fois-ci. L’odeur de l’argent est déjà dans l’air.

– L’odeur de l’argent ?

– Oui. Pendant le festival, les étudiants peuvent monter leur propre stand. J’ai déjà réservé un emplacement de choix. »

Même au milieu de leur conversation, Marya pensait à des opportunités commerciales. Cela ne surprenait plus Ronan. La personne qui était devenue le marchand numéro un de l’Empire avait un état d’esprit différent des autres.

À bien y penser, l’échelle de Karabel avait considérablement augmenté, comme nous l’avons mentionné plus tôt. C’était grâce à l’accaparement des restes d’équipement d’arts martiaux de Doron, le forgeron, et aux bénéfices réalisés dans les Montagnes Baydian.

‘Elle est incroyable.’

Bien qu’il n’ait pas reçu d’eau, la fleur sauvage qui avait poussé sans aucune aide était magnifique. Ces derniers temps, il ne lui avait pas prêté beaucoup d’attention, mais elle faisait exceptionnellement bien son travail, à la fois en tant que marchande et en tant que guerrière.

Soudain, Ronan sourit fièrement et caressa doucement la tête de Marya. Sa main était rugueuse et calleuse, comme un champ de bataille meurtri, et dès qu’elle toucha le sommet de la tête de Marya, elle sursauta de surprise.

« Qu’est-ce que tu fais ?

– Je t’apprécie.

– Mais quand même, faire soudainement quelque chose comme ça… ! As-tu mal mangé aujourd’hui ?! »

Marya, qui était déjà à quelques pas, bégaya et parla. Son visage était aussi rouge qu’une pomme, et elle semblait très surprise. Ronan fronça les sourcils.

« Arrête de faire des histoires pour une petite tape sur la tête. Je me suis lavé les mains.

– Je ne dis rien à ce sujet… ! Je veux dire, je n’ai même pas fini de me sécher les cheveux… »

Marya était perdue, tapotant ses cheveux mouillés. Il était amusant de voir qu’elle faisait tout un plat quand quelqu’un lui tapotait les cheveux alors que les siens étaient encore mouillés.

« Je suis là, Ronan. Qu’est-ce qui se passe ? »

Creak.

À ce moment-là, la porte de la salle de réunion s’ouvrit et Aselle entra. Il portait plusieurs livres épais, comme s’il sortait d’un cours. En entrant, son regard se posa sur eux deux.

« …Hein ?

– Mignon, tu es là ? Nous t’attendions justement. »

Marya gloussa maladroitement et agita la main, ne sachant que faire. Ayant rapidement lu l’atmosphère subtile, Aselle se figea sur place. Les capacités d’observation uniques d’un mage lui permettaient de saisir instantanément la situation.

Le visage de Marya, autrefois pâle, était maintenant rougi et ses cheveux dégoulinaient toujours d’eau. En suivant la trace des gouttes d’eau sur le sol, le regard d’Aselle atteignit Ronan.

‘Un mensonge.’

Le visage d’Aselle se raidit. Les épaules de Ronan étaient trempées, comme s’il avait été surpris par la pluie.

Ronan était toujours assis à son bureau, le regard dans le vide. Ce n’était pas l’expression de quelqu’un qui vient de vivre un événement bouleversant ou qui est complètement épuisé, mais plutôt celle de l’ahurissement.

« Uhh… Uuu… »

Les larmes montèrent de façon inattendue dans les yeux d’Aselle. Entre ses bras affaiblis, des livres tombaient en cascade sur le sol.

« Je suis désolé de vous interrompre. Je vais partir en premier.

– Hein ? Tu viens d’arriver, pourquoi tu pars déjà ?

– Je… »

Aselle releva la tête. Ses grandes pupilles brillaient comme si elles pouvaient verser des larmes à tout moment. Ronan fronça les sourcils.

« Arrête de penser à des bêtises et viens ici. Je t’ai fait venir pour te donner un cadeau

– …Je l’accepterai la prochaine fois.

– Pourquoi ce gamin agit-il comme ça aujourd’hui ? Tu veux te faire battre avant de partir ?

– Wuuu… Uuu… »

Aselle renifla en s’approchant. Ronan fouilla dans sa poche arrière et en sortit un livre, Vijra, qui semblait fraîchement relié avec sa couverture rigide et ses pages impeccables. Il était difficile de croire qu’il avait été à l’origine usé et froissé, presque comme un bout de papier.

‘C’est désagréable. Il s’agit sans aucun doute d’un livre interdit.’

Juste au cas où, il l’infusa de son mana, et voilà ce qu’il en résulta. C’était un mana énigmatique qui ne permettait pas de l’identifier. Ronan tendit le livre à Aselle, qui pencha la tête, confus.

« Qu’est-ce que c’est ?

– C’est un livre de magie que tu aimes bien. J’ai travaillé dur pour l’obtenir, alors lis-le.

– …Pourquoi ce livre est-il tout noir ? »

Aselle, les yeux écarquillés, commença à feuilleter les pages. Ronan approuva d’un signe de tête.

Seul quelqu’un qui sait manier l’épée devrait le faire.

Ronan avait beau essayer, il n’arrivait pas à comprendre Vijra. Ce n’était pas une question de difficulté de contenu ou de mots inconnus. Le savoir contenu dans le livre lui-même semblait le rejeter.

Ronan passa donc Vijra à l’intelligent Aselle. C’était un peu frustrant de s’engager dans une telle voie, mais au moins Aselle avait la tête sur les épaules.

Peut-être qu’un jour, il parviendrait à comprendre Vijra et à libérer son mystérieux pouvoir. Aselle, qui feuilletait toujours les pages, laissa échapper une exclamation d’excitation.

« C’est… incroyable. Comment ont-ils structuré ce système magique ?

– Hein… ?

– R-Ronan, où diable as-tu trouvé un tel livre ? »

La voix d’Aselle tremblait. Cela ne faisait même pas une minute qu’il avait reçu le livre.

« …Peux-tu le lire ?

– Eh bien… j’ai à peine déchiffré la première page, mais j’y arrive.

– Déchiffré ? »

Aselle acquiesça et expliqua que tout le texte de Vijra était crypté. La sensation étrange que Ronan avait ressentie était due à cela. Seuls ceux qui comprenaient la logique du mana pouvaient lire le texte et dévoiler le contenu caché.

« Pour être honnête, c’est incroyablement difficile. C’est une structure qui devient de plus en plus difficile au fur et à mesure que l’on avance.

– À tel point qu’elle est illisible ?

– P-Pas illisible, mais… avec un peu de temps, je pense pouvoir le déchiffrer d’une manière ou d’une autre. Cependant, décoder le code et comprendre le contenu sont des défis totalement différents…

– Tu es meilleur que le Maître de la Tour, c’est certain. Je ne plaisante pas, je suis sincère. »

Ronan gloussa doucement. Il ne s’attendait pas à ce qu’Aselle soit capable de lire Vijra. Le jour où Aselle avait rejoint le club avec ces yeux noircis, Ronan avait craint le pire, qu’un jour il se tienne au-dessus des cadavres des autres membres du club. Mais pour l’instant, il ne pouvait rien demander de plus.

‘Tout le monde s’en sort bien.’

Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Ronan. Ses camarades excellaient au-delà de ses espérances.

Pas seulement eux, mais aussi Braum et Ophelia. Même le malheureux Shullifen devenait plus fort grâce à ses propres efforts. Ronan se leva et se tourna vers Marya.

« Marya, ça fait un moment. Que dirais-tu d’un entraînement ?

– Eh, tout de suite ?

– Oui. Je n’en peux plus, j’ai besoin de bouger mon corps. Viens avec moi.

– Attends un peu ! »

Ronan saisit le poignet de Marya et l’entraîna à l’extérieur. Aselle, toujours absorbé par Vijra, oublia complètement leur présence et se concentra uniquement sur sa lecture.

« Argh ! Qu’est-ce qui t’a fait trébucher ?!

– Reprends-toi. Ton épée est devenue plus lente. »

Par la fenêtre entrouverte, le chant des grillons résonnait. Une araignée sombre se faufila sur le sol, complétant sa toile. La journée bruyante touchait à sa fin.

****

Le temps passait vite et, à mesure que le Festival des Bêtes approchait, l’atmosphère à l’Académie Philleon devenait de plus en plus chargée d’excitation.

« Il ne reste plus beaucoup de temps. Pouvez-vous croire que nous allons enfin participer au Festival des Bêtes, un événement dont nous n’avons fait qu’entendre parler ?

– Cette Manticore sera encore là cette fois-ci, n’est-ce pas ? Ugh… »

Il entendait parler du festival partout où il allait sur le campus. Les étudiants discutaient des animaux qu’ils aimaient ou voulaient voir, et leurs histoires fleurissaient.

« J’ai l’intention d’y aller avec mon petit ami. S’il ne se transforme pas en moi, autant le tuer.

– Haha, tu vas voir le doppelgänger de l’Omega ? Alors il se transformera certainement en toi. »

[Note : Omega est celui qui se transforme en la personne que l’on déteste].

Les doppelgängers étaient de loin l’attraction la plus populaire. Personne ne détestait ces êtres mystérieux capables de lire l’esprit d’une personne et de se transformer en conséquence. Le fait que l’Académie soit le premier endroit où ils étaient présentés ne faisait qu’ajouter à l’excitation des étudiants.

« Biscuits en forme d’animaux… stand de ballons… terminé… ma belle, que reste-t-il maintenant ?

– Eh bien, il semble qu’il ne reste plus que les portraits de rue.

– C’est vrai. Nous avons trouvé la personne, mais nous n’avons pas trouvé le chevalet, n’est-ce pas ? Allons en chercher un !

– Allons-y ensemble ! »

Marya fit jouer toutes ses relations et prépara neuf stands différents. Ceux qui profitaient du festival ne se doutaient pas que les neuf magasins vendant des articles différents lui appartenaient.

Cependant, au milieu des préparatifs, il y avait forcément des gens qui ne pouvaient pas en profiter.

La nuit précédant le Festival des Bêtes.

Alors que l’arène 1 était censée être vide, elle était bondée de monde. Adeshan demanda d’une voix tremblante.

« R-Ronan, vas-tu vraiment faire ça ? Il n’y aura pas trop de participants ?

– C’est bon, Sunbae. J’ai besoin d’en faire au moins autant pour améliorer mes compétences. »

Pour être précis, les seuls à être considérés comme humains étaient Ronan et Adeshan. Ronan était entouré de chevaliers en armure intégrale, un outil d’entraînement à l’origine réservé aux étudiants de troisième année ou plus.

« Alors… tu veux faire ça ? »

Par l’étroite fente du casque, une paire d’yeux azur brillait. C’était le même type d’armure que Ronan avait affronté lors des examens d’entrée, appelée Chevalier Magitech. Adeshan ferma les yeux et incanta un sort pour commander les chevaliers.

« …Bougez. »

En un instant, les yeux des chevaliers devinrent rouges. Ronan roula rapidement sur le côté.

Bang !

Neuf lames frappèrent simultanément l’endroit où il se tenait.

Au lieu de les affronter de front, Ronan se contenta d’esquiver ou de se défendre des chevaliers.

Swish !

Les lames étincelantes frôlèrent à peine les bras et les jambes de Ronan. Voyant que les chevaliers s’étaient rassemblés au même endroit, Ronan frappa sa jambe droite.

« Prends ça ! »

Thud !

Une vague rayonna vers l’extérieur, avec des racines qui s’accrochaient aux jambes des chevaliers dans son rayon d’action.

Clang ! Crash !

Les chevaliers déséquilibrés s’entrechoquèrent et tombèrent à la renverse.

« Su-succès ! »

Adeshan frappa dans ses mains et cria, excitée. Cela ne faisait que quelques jours, mais Ronan avait considérablement amélioré ses compétences.

Swoosh !

Ronan lança cette énergie d’épée vers les chevaliers immobilisés.

Les chevaliers qui avaient subi des dégâts dépassant la limite s’arrêtèrent de bouger. Ronan laissa échapper un petit rire en voyant que les racines étaient restées collées aux neuf chevaliers.

« Ouf… bon sang… enfin. »

Son mana était presque épuisé, mais il ne semblait pas s’en soucier. Ce qui comptait, c’était de savoir s’il avait atteint son but ou non. Haletant, Ronan s’assit sur le sol.

« Oh, bon sang… Je suis… Je vais peut-être mourir…

– Tu t’es bien débrouillé. »

Il avait investi tout son temps dans l’entraînement du second Noyau et de l’Aura éveillée. Heureusement, le taux de croissance n’était pas si lent.

En fait, elle croissait bien plus vite que son propre mana. Était-ce la sensation d’éveiller le Mana de l’Ombre ? Tandis que Ronan regardait les chevaliers tombés au combat, Adeshan frappa ses mains l’une contre l’autre en signe d’admiration.

« Tu es vraiment incroyable. Réussir cela en seulement 15 jours…

– Ughh… C’est grâce à toi, Sunbae… L’équilibre était bon cette fois-ci ?

– Oui. Mais je me suis sentie un peu excitée. Je pense qu’il est prudent de réduire un peu la puissance. »

Ronan hocha la tête en entendant le conseil d’Adeshan. Après l’avoir écouté, il semblait que c’était le cas.

« Vraiment… Merci.

– Héhé, je suis contente de pouvoir aider. »

Adeshan sourit. Elle connaissait le secret de Ronan, le fait qu’il était le seul à pouvoir copier une Aura. Ronan avait décidé de le lui révéler après mûre réflexion.

« Penses-tu que tu pourras un jour copier l’Aura du Professeur Navirose ?

– Bon sang, je ne suis même pas encore capable de manipuler correctement les racines d’arbre, alors je ne pense pas être à ce niveau.

– Je vais t’aider. Allons-y pas à pas.

– Heh, merci. »

Ronan laissa échapper un petit rire et s’allongea sur le sol. Le plafond, plongé dans l’obscurité, attira son attention. Chaque mot qu’ils prononçaient résonnait dans le vide.

Adeshan, qui avait aidé Ronan à grandir grâce à ses connaissances uniques, s’assit à côté de lui. La plupart de ses conseils, basés sur ses connaissances avancées, s’étaient avérés immensément utiles. Après un moment d’hésitation, elle prit la parole.

« Le festival des bêtes commence demain. Le temps passe vite, n’est-ce pas ?

– Oui, vraiment.

– C’est étrange. Depuis que je t’ai rencontré, j’ai l’impression que tout ce qui aurait dû prendre dix ans arrive d’un seul coup.

– C’est sans doute à cause de mon humeur ».

Ronan répondit sèchement. Adeshan se contenta de sourire chaleureusement sans rien dire en retour. Après un moment de silence, elle reprit la parole.

« …Ronan, vas-tu seulement t’entraîner pendant le festival ?

– Eh bien… Je ne suis pas sûr. Ne serait-ce pas bien de jeter un coup d’œil de temps en temps ? Il y a des choses que j’aimerais voir.

– Je vois. »

Le silence s’installa à nouveau entre eux. Il était si calme qu’ils avaient l’impression d’entendre le bruit des particules de poussière dans l’air. Adeshan, qui avait hésité, commença à parler prudemment.

« Alors… tu pourrais peut-être… venir avec moi… »

Alors qu’elle s’apprêtait à poursuivre ses paroles. Bang ! La porte de l’arène s’ouvrit brusquement, les lumières qui étaient éteintes s’allumèrent d’un seul coup et une voix familière retentit.

« Incroyable ! Que faites-vous ici au milieu de la nuit ?

– Pr-Professeur ? »

Surprise, Adeshan se leva. Ronan regarda vers la source de la voix. Une silhouette se tenait dans l’embrasure de la porte, les bras croisés, et ce n’était autre que le professeur Navirose. Elle prit la parole.

« La dernière fois, tu lui massais les pieds en plein cours et maintenant tu as une liaison secrète au milieu de la nuit ? Vous êtes audacieux pour votre âge.

– Une liaison secrète… ? Ce n’est pas du tout ça…

– Qu’est-ce qui s’est passé ? »

Ronan souleva Lamancha et se leva. L’expression du visage de Navirose ne semblait pas propice à la plaisanterie. Après un moment où ils se regardèrent l’un l’autre, elle laissa échapper un soupir.

« …Je suppose que ça ira si c’est toi. Les doppelgängers ont disparu. »

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