Chapitre 320 : Tuer l’illégal

Traductrice : Moonkissed

Auteur : Jksmanga

Une fois les combats terminés, les participants avaient été emmenés au cabinet médical pour y faire soigner leurs blessures. Même ceux qui n’avaient pas reçu de blessures majeures avaient besoin d’un examen rapide.

Pour une fois, Hayley était contente de ne pas être l’un des seuls médecins de tout l’endroit, et il semblait que les autres s’occupaient de tout. Elle avait l’impression que c’était l’une des journées les plus tranquilles de sa vie, mais peut-être avait-elle dit cela trop tôt.

Alors qu’elle était en train d’examiner tous les élèves, on l’avait appelée pour examiner l’un des élèves de leur propre base militaire. Cependant, il ne s’agissait pas de l’un des élèves ayant participé au tournoi de combat, comme elle l’avait d’abord pensé.

Lorsqu’elle entra dans la chambre aux allures d’hôpital et qu’elle tourna le coin, elle fut surprise de voir une étudiante violette aux cheveux courts.

« Nous ne savons pas ce qu’elle a. » L’une des infirmières dit en emmenant Haley au coin du couloir. « On dirait qu’elle ne se souvient de rien, ni de son nom, ni d’où elle vient, ni du jour où l’on est. Elle est en état de choc et nous ne savons pas vraiment quoi faire ; c’est pourquoi nous avons décidé de t’appeler. »

Après avoir été mise au courant de la situation par l’infirmière, Hayley savait que ce ne serait pas facile. Pour une raison ou une autre, il semble que des événements plus étranges que d’habitude se produisent cette année.

L’infirmière avait quitté la pièce pour laisser Hayley seule avec l’élève pendant qu’elle s’occupait de ses autres tâches. En quittant la pièce, elle était tombée sur un homme portant le même type de blouse qu’elle. C’était un infirmier.

L’homme lui a demandé si tout allait bien.

L’infirmière avait alors regardé autour d’elle pour voir s’il y avait quelqu’un d’autre dans le couloir avant de donner des détails sur l’étudiante. L’homme s’était montré inquiet après avoir entendu l’information et lui avait souhaité un prompt rétablissement.

L’homme continua à marcher le long du mur et porta la main à son oreille.

« Ici l’agent 66. J’ai des nouvelles de la situation. »

****

À l’intérieur de la base métallique pure, l’agent 5 était assis à son bureau dans une petite pièce. Elle continuait à tourner ses doigts sur la table en réfléchissant à ce qu’elle devait faire.

Elle se leva finalement de son siège et ouvrit un écran digital avec toutes sortes de photos et de chiffres sur l’écran. Lorsqu’elle bougeait légèrement la main au-dessus des images et des mots, ceux-ci bougeaient avec elle.

« L’agent 100 ne répond plus à son communicateur ; selon l’agent 66, elle a fait ce qu’on lui demandait et s’est retirée du tournoi du premier tour, mais en raison des événements qui ont entouré l’agent 72, nous ne savons plus si l’information a été reçue ou non. La question est de savoir pourquoi l’agent 100 ne répond plus à son communicateur. »

Elle déplace alors sa main et fit apparaître l’information de l’agent 72. A côté, il y avait une photo de Cia.

« Sa mémoire ayant été complètement effacée, l’agent 72 est comme morte pour nous. Nous ne savons pas s’ils ont pu obtenir quelque chose d’elle ou non. Peut-être que ce n’est pas la meilleure idée de poursuivre l’attaque après tout. »

C’était une décision difficile, et c’était à l’agent cinq de la prendre.

Elle ferma l’écran holographique et retourna s’asseoir.

« J’ai pris ma décision, cette opération est trop risquée, nous ne prévoyons plus d’attaquer l’événement. »

La décision était prise.

Sur le toit de l’hôtel quatre, les deux silhouettes étaient les seules à se tenir debout. Le vent continuait à soulever une intense hauteur dans le ciel.

« Illégal ? Qui a fait quelque chose d’illégal ? C’est la première fois que j’entends parler d’une telle chose », répondit Fex nerveusement. Il n’arrivait même pas à regarder directement sa sœur, et continuait à l’observer du coin de l’œil pour voir quel genre de visage elle faisait. Finalement, leurs deux yeux se rencontrèrent.

Il le regretta instantanément car il s’agissait d’un regard qui ressemblait à celui d’un démon.

« Fini de jouer, Fex, c’est devenu une affaire sérieuse. » répondit Silver.

Il ne pouvait plus le cacher à sa sœur, et il s’attendait déjà à un tel résultat. Sachant parfaitement ce qui allait se passer, il avait déjà décidé de ce qu’il ferait. Il n’abandonnera jamais son frère de sang Quinn. Il lui avait sauvé la vie, et en retour, il lui sauverait la sienne.

« C’est toi qui as créé cette chose ? Demanda-t-elle.

– Non. » répondit Fex d’une voix posée cette fois, pour montrer qu’il ne s’agissait pas d’un sujet de plaisanterie. « Quand je suis arrivé, j’ai découvert l’illégal, j’ai d’abord pensé que l’une des treize familles l’avait créé, mais après avoir réalisé qu’il s’agissait d’un Wight, j’ai compris que son maître devait être proche. J’ai surveillé de près qui cela pouvait être et j’ai fini par le découvrir. »

Cette information devait lui être révélée. La partie importante du plan de Fex était qu’il avait besoin que Silver arrête de chercher. Tôt ou tard, elle aurait cherché et trouvé Quinn par son odeur.

« Depuis quand Fex est-il devenu un petit détective ? répondit Sliver. La loi stipule que nous pouvons tuer les clandestins sur place. Si nous savons que le créateur est dans l’école, alors finissons-en avec l’illégal et revenons avec le vampire. »

Une réponse attendue. Sa sœur était assez prévisible parce qu’elle suivait toujours les règles et essayait de régler les choses le plus rapidement possible sans impliquer les autres. Cette petite information d’initié était la seule chose sur laquelle il pouvait compter.

Soudain, Fex mit un genou à terre et plaça une de ses mains vers le sol. Il s’assura de garder la tête tournée vers le sol pour montrer le respect qui lui était dû. C’était une chose que les vampires ne faisaient qu’aux chefs, ou que les grades inférieurs faisaient aux grades supérieurs. Bien que Silver soit techniquement d’un rang supérieur à celui de Fex, en raison de leur position au sein de la famille, il ne lui avait jamais fait cela auparavant, et ce fut une surprise.

« S’il te plaît, Silver, laisse-moi m’occuper de ce qui est de l’illégal, et je te promets que je te ramènerai le vampire ce soir. Tu sais que je voulais rester sur terre le plus longtemps possible ; la vérité, c’est que je savais que la famille enverrait quelqu’un à mes trousses tôt ou tard. Après avoir trouvé un clandestin ici, j’ai pris des notes et j’ai traqué le vampire et eux. J’ai pensé que s’ils me reprenaient si je les livrais aussi, il y avait une chance que ma punition soit allégée. Je pourrais m’en servir comme excuse pour expliquer pourquoi je suis resté ici si longtemps. Donne-moi jusqu’à la fin de la journée de demain, et je te les apporterai tous les deux. »

Une partie de ce que Fex avait dit était la vérité. Il avait vraiment prévu cela. Mais il n’avait jamais pensé que sa sœur serait celle qui l’attraperait. S’il était revenu avec l’utilisateur du vampire de l’ombre, sa punition aurait été légère.

Silver réfléchit un moment. Fex avait enfreint une règle sévère, mais pas assez pour être mis en sommeil interne, mais il y avait une chance qu’il soit mis en sommeil temporaire pour des centaines d’années. Elle n’aimerait pas être séparée de son frère pendant si longtemps. Si Fex capturait ces criminels, il y avait une chance que la punition soit allégée.

« D’accord… Je suis d’accord avec ta demande, mais il y a deux choses à faire, dit-elle. Premièrement, pas demain, tu dois tout faire ce soir.

– Ce soir… mais c’est trop tôt… il y a des gardes et tout ce qui protège le… Fex s’inquiéta.

– Si tu ne peux pas le faire ce soir, je le ferai moi-même demain. Ce sera un test pour toi et la deuxième chose. Le vampire doit m’être amené, mais le Wight doit être éliminé. »

Il savait que c’était le mieux qu’il pouvait obtenir, et dans un sens, c’était un meilleur résultat que ce à quoi il s’attendait.

« Très bien, je t’amènerai le vampire… et je tuerai le Wight. » répondit Fex. Les deux disparurent rapidement, et il n’y avait plus rien sur le toit. C’était comme si rien n’avait jamais été là.