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3954-chapitre-59

Chapitre 59 : Évaluation à mi-parcours (1)

Traductrice : Moonkissed

Auteur : Seogwando

***

« Pourquoi es-tu ici ?

– Je suis revenu, Ronan. »

L’attitude toujours malchanceuse du garçon n’avait pas changé. Ses cheveux, qui ne semblaient pas avoir été entretenus, s’étaient allongés à l’arrière. Avec un regard plus vif, Shullifen regarda Ronan et prit la parole.

« Ayons une conversation.

– Une conversation ?

– Oui. Attends. »

Sans crier gare, Shullifen sortit un simple parchemin de la poche avant de son uniforme.

Swish !

Lorsque le parchemin se déplia, un hexaèdre semi-transparent les enveloppa tous les deux.

C’était un sort de silence qui bloquait les bruits de l’intérieur vers l’extérieur. Ronan gloussa.

« Tu es très minutieux.

– Ce serait une bonne habitude pour toi d’adopter la prudence aussi. Les rats sont littéralement partout. »

Shullifen sortit trois autres parchemins du même genre et les tendit à Ronan. Ils étaient probablement coûteux, ce qui convenait à un jeune maître issu d’une famille aisée. Ronan reçut les parchemins et sourit.

« Utilise-les bien. Mais on dirait que tu as passé un sale quart d’heure depuis qu’on ne s’est pas vus ? Ton visage est à moitié enflé.

– Je ne peux pas le nier. Jusqu’à aujourd’hui, il y a eu beaucoup de travail de torture. »

La fatigue semblait s’échapper de la voix épuisée qui était restée éveillée pendant plusieurs jours. Shullifen expliqua les événements qui s’étaient déroulés sur le territoire de Gracia au cours du dernier mois.

« Il y avait dix-neuf traîtres, et je me suis personnellement occupé de cinq d’entre eux. Les autres sont soit emprisonnés dans la prison souterraine de la famille, soit envoyés à Rodollan.

– C’est moins que ce à quoi je m’attendais. Et le Duc ?

– Il est indemne. Il m’a demandé de te transmettre ses remerciements. Il a ajouté qu’il te dédommagerait bientôt.

– Je suis soulagé. Quand j’ai entendu les mots ‘quatre ans’, j’ai vraiment cru que les choses étaient parties en vrille. »

Ronan poussa un soupir de soulagement. Il ne pouvait pas en être certain, mais peut-être que la possibilité que le duc soit assassiné avait diminué par rapport à l’histoire originale. Shullifen reprit la parole.

« Cependant, il y a un problème.

– Quel problème ?

– Il semble que la technique de divination par la malédiction ne soit plus efficace. Depuis deux semaines, personne parmi le personnel ne peut réussir à effectuer la divination en utilisant le verset que tu as fourni. Cela concerne plus de la moitié des individus. »

Ronan fronça les sourcils. Il avait fourni à Shullifen un vers, ‘L’arrivée de l’étoile est le jour où la fin descend du ciel’, à utiliser pour la technique de divination.

« Ce n’est pas seulement parce qu’ils ont capturé tout le monde, n’est-ce pas ?

– Si l’on considère qu’au cours des deux dernières semaines, douze personnes ont été appréhendées grâce à cette méthode, il est peu probable qu’il n’y ait pas de traîtres parmi la moitié restante.

– Est-ce parce que vous ne les avez pas tous rassemblés au même endroit, mais plutôt un par un, et que l’information a fuité d’une manière ou d’une autre ?

– Le territoire est vaste, et il y a beaucoup de gens, il n’était donc pas possible de les rassembler tous en même temps pour la divination. De plus, en nous basant sur la situation de Rodollan, nous avons jugé que ne pas agir immédiatement représentait un plus grand risque. Mais je peux dire en toute confiance que nous avons contrôlé strictement les informations pendant la torture.

– Bon sang, avez-vous essayé d’utiliser le mot ‘Ahayute’ ?

– Oui, ça n’a rien changé. Ce n’est qu’une hypothèse, mais il semble que la malédiction ait été levée ou que son contenu ait été modifié.

– …Je n’y connais pas grand-chose, mais la malédiction peut-elle être modifiée à distance aussi facilement qu’un geste de la main ?

– Logiquement, c’est impossible. Mais en y réfléchissant bien, cela ne semble pas être une tâche totalement impossible. Si l’on considère qu’il y avait quatre autres traîtres parmi les chevaliers d’escorte, peut-être… »

Shullifen tordit ses lèvres. La suspicion et la colère se mêlaient à ses iris ultramarines. Il semblait pouvoir vaguement imaginer ce qui lui était arrivé à Gracia.

« Bon sang ! »

Ronan sortit une cigarette. Si les paroles de Shullifen étaient vraies, alors la situation était devenue plus qu’une simple contrariété.

« La faction est-elle également en train de bouger ? C’est vraiment gênant… »

Le mana ‘étincelant’ unique qu’il pouvait détecter de lui-même avait également disparu, tout comme la technique de divination spéciale. Ronan, après un moment d’organisation de ses pensées, expira la fumée de sa cigarette. Il n’y avait pas de réponse immédiate, de toute façon.

« Hmm… Je devrais chercher d’autres méthodes. Alors, qu’en est-il de la moitié restante ? Ne serait-il pas plus sûr de ne garder que le personnel minimum et d’éliminer le reste ?

– Il n’y a pas de réduction de personnel. À l’exception de ceux qui ont été torturés, tout le monde est en service normal.

– Hein ? Pourquoi ?

– S’il y avait des membres de l’organisation parmi ceux qui ont été renvoyés, ils pourraient causer des problèmes en dehors de Gracia. L’ombre portée sur Gracia sera traitée par Gracia. »

déclara Shullifen calmement. Un coin de la bouche de Ronan se souleva. Même s’il n’avait pas eu de chance, il restait un bon garçon.

« Petit, tu es assez impressionnant.

– Naturellement. Quoi qu’il en soit, je n’ai plus rien à faire ici. J’apprécie l’aide que tu as apportée à Gracia. »

L’hexaèdre finit par disparaître. Alors que Shullifen s’apprêtait à faire un pas, il essuya la table avec son index. Voyant la poussière épaisse s’accumuler sur son doigt, il fronça les sourcils.

« Au fait, vous logez dans un endroit pareil ? Même une porcherie serait plus propre que ça.

– Si tu n’es pas satisfait, apporte une serpillière et un chiffon et nettoie, sale gosse.

– Il n’y a pas besoin de faire ça. Je pars maintenant. J’attends avec impatience les quatre jours à venir.

– Qu’est-ce que tu attends ?

– Tu ne t’intéresses pas du tout à tes études ? Je parle de l’évaluation de mi-parcours.

– Ah, c’est vrai. »

Ces derniers temps, il était très occupé et avait donc oublié. Ronan réalisa rapidement que l’Académie de Philleon entrait dans la période d’évaluation de mi-parcours. Shullifen parlait de l’évaluation de mi-parcours pour la ‘Pratique avancée de l’épée’, qui était le sujet de Navirose.

« Tu ne penses pas gagner en affrontant des adversaires plus faibles, n’est-ce pas ? Je ne pense pas que tu sois aussi lâche.

– Tu crois qu’une mauviette comme toi me découragerait ? Il serait plus productif pour toi de te nettoyer la gorge et d’attendre plutôt que de perdre ton temps avec des entraînements inutiles. »

Bien sûr, Ronan ne savait pas de quel genre de test il s’agissait. Au mieux, il pouvait déduire qu’il s’agissait d’une forme de duel. Shullifen hocha la tête en signe de satisfaction, comme s’il était satisfait de la réponse.

En un instant, la vitalité revint dans les yeux qui avaient été remplis de colère et de suspicion.

‘Sale gosse pervers’. Eh bien, parmi ses pairs, il n’y avait personne d’autre en qui il pouvait mettre toute sa force.

« Alors, je m’en réjouis, Ronan.

– Hé, attends un peu. »

Ronan appela Shullifen, qui s’apprêtait à partir. Il avait failli oublier le plus important.

« Qu’est-ce qu’il y a ?

– Rejoins notre club. »

Ronan parla sérieusement. À l’origine, il avait prévu de le recruter lentement, mais il semblait devoir accélérer le plan.

Étant donné la longue histoire de Nebula Clazier et l’étendue de son influence, ainsi que la méthode d’élimination des éléments dangereux, c’était la bonne décision de faire venir des talents comme Shullifen le plus rapidement possible. Après un bref silence, la réaction attendue arriva.

« Je n’ai pas de temps à consacrer à des questions aussi triviales. »

Shullifen tourna le dos comme s’il n’y avait plus rien à entendre. Il s’apprêtait à rouvrir la porte. Ronan, qui s’était calmé, prit la parole avec une prononciation claire et concise.

« Ma sœur semble déménager bientôt à la capitale. »

Grincement !

La porte se referma. Shullifen, qui avait activé le parchemin silencieux une fois de plus, se tourna vers Ronan. Son expression était aussi intense que s’il était sur le point d’attraper quelqu’un pour l’interroger.

« Raconte-moi tout. En détail.

– Je ne veux pas. Pourquoi devrais-je le dire à quelqu’un qui n’est même pas membre de notre club ?

– Si tu peux contrôler ma fréquence de participation, j’envisagerai mon admission.

– D’accord. Dois-je te donner une demande d’admission tout de suite ?

– Je m’en occuperai plus tard. Cela dit, le déménagement est un peu tardif, mais c’est une excellente décision. Rester dans un endroit aussi isolé en ces temps difficiles est risqué. Ronan, il y a beaucoup de facteurs à prendre en compte quand on choisit une résidence. Dans le cas d’Iril, la sécurité est le facteur le plus important. Au fait, il y a une carte ici. Regarde. »

Shullifen désigna le plan de la capitale sur le tableau de liège et commença un long discours. Il suggéra trois “plans” pour proposer des options de logement et relocaliser en toute sécurité Iril et ses affaires de Nimbuten à Nimbera.

« Cette fois, nous devons absolument engager un groupe de mercenaires. Transporter des objets de valeur pourrait faire d’elle une cible pour les bandits. Un bon groupe de mercenaires dans les régions sauvages devrait faire l’affaire. Ils sont composés de guerriers expérimentés qui peuvent facilement chasser les wyvernes.

– Gracia est vraiment dans le pétrin. »

Ronan secoua la tête. Shullifen continua sa description, ignorant sa remarque comme si elle n’avait pas d’importance.

Le temps passa vite. Le lendemain de sa rencontre avec Shullifen, Ronan rédigea un rapport séparé et le remit au directeur Kratir.

Contrairement à ce qu’il avait montré à Varen, ce rapport détaillait la plupart des événements survenus à Baydian. Il incluait la bataille contre Brighia et les événements impliquant Sarante. Lorsque Kratir reçut le rapport, il gloussa.

« Héhé, vous avez certainement réussi une performance rafraîchissante pour votre première mission. Il est compréhensible que Varen ait été pris au dépourvu.

– Eh bien, cette folle est apparue soudainement, alors les choses se sont envenimées. La prochaine fois, ce ne sera pas aussi extrême.

– Je l’espère. Je ne veux pas être destitué pour la deuxième fois dans l’histoire de Philleon. Quoi qu’il en soit, je suis soulagé que personne n’ait été gravement blessé.

– Alors, allez-vous continuer à approuver nos activités à l’avenir ?

– Je l’ai déjà promis auparavant, que puis-je faire maintenant ? »

Ronan poussa un soupir de soulagement. Heureusement, le club n’avait pas été dissous après leur première mission. De façon inattendue, l’expression de Kratir devint sérieuse lorsqu’il reprit la parole.

« Cependant, soyez prudents avec cette organisation. Elle n’est pas à prendre à la légère, comme tu as pu le constater dans le cas de Gracia. Même l’Empereur considère qu’il s’agit d’une affaire sérieuse. »

Ronan acquiesça lourdement. En quittant le bureau du directeur, il commença à élaborer des plans pour se rendre progressivement à la Tour de l’Aube après l’évaluation de mi-parcours. En raison de la distance, il prévoyait de partir dès la fin de l’évaluation de mi-parcours.

‘Je dois me dépêcher de me préparer. Je devrais faire un planning.’

Le lendemain, Marya avait convoqué les membres du club dans le bâtiment du club. Il s’agissait de distribuer l’argent gagné en vendant les objets de Baydian.

Thud !

Marya posa une élégante boîte en bois sur la table.

« Tenez, prenez-la.

– Eeek… ! C’est combien tout ça ? »

À l’intérieur de la boîte, gravée de motifs de carabes, se trouvaient des pièces d’or brillantes. La somme était bien plus importante que ce qu’ils avaient prévu, et tout le monde écarquilla les yeux. Pour la première fois depuis longtemps, Braum éclata de rire.

« Haha ! C’est incroyable et cela dépasse l’imagination. Est-ce qu’on va partager ça entre nous quatre ?

– Qu’est-ce que tu racontes ? Ce sont des parts individuelles. Maintenant, c’est à toi, mon chou. »

Thud ! Thud !

Deux autres boîtes furent posées sur la table. Le rire de Braum disparut de son visage. Ronan, qui comptait sa propre part de pièces d’or, hocha lentement la tête.

« Si j’en rajoute un peu, je pourrai peut-être m’offrir la maison que ce fou m’a recommandée. »

Les fonds insuffisants étaient destinés à la contribution de Shullifen. Les maisons qu’il avait recommandées étaient toutes excellentes, mais leurs prix étaient assez élevés.

Le groupe repartit les mains pleines d’argent qu’ils n’auraient jamais pensé posséder un jour. Ronan regarda l'(ancien) Sarante sur la table du bar et marmonna.

« Je te dois encore quelque chose. »

Le mana suintait subtilement de la pierre blanche. Ronan commençait sa routine en essuyant la pierre avec un chiffon tous les matins.

Alors qu’il s’occupait de ses tâches accumulées, la période d’évaluation de mi-parcours approchait. Braum et Marya demandèrent la permission et suspendirent temporairement les activités du club. Ronan et Aselle, qui n’étaient pas particulièrement préoccupés par les examens, étaient les seuls à rester dans le bâtiment du club, discutant de divers sujets.

« Aselle, comment s’est passé l’examen aujourd’hui ? Tu t’es bien débrouillé ?

– Euh, ouais… C’était, euh, bien.

– Mais pourquoi le gars qui a bien réussi a une expression si étrange ? Tu t’es blessé quelque part ?

– Oh, non… Il y a cette fille qui n’arrête pas de me parler depuis hier…

– Quel genre de fille suit un joli garçon comme toi ? Ses goûts doivent être vraiment uniques.

– El-Elizabeth…

– Quoi ? »

Ronan fronça les sourcils. Il semblait qu’Elizabeth s’était rapprochée d’Aselle depuis qu’il l’avait surpassée et avait remporté la première place à trois examens écrits. Ayant à peu près compris la situation, Ronan gloussa.

« Eh bien, même les femmes de haute naissance ont l’esprit de compétition. Qu’est-ce qu’elle t’a dit ?

– Elle n’arrête pas de me demander comment j’étudie et qui m’a enseigné. J’ai juste suivi ce qu’on m’a enseigné en classe…

– Pas de chance.

– Ugh… Honnêtement, c’est effrayant. Je ne comprends même pas pourquoi quelqu’un d’un niveau différent du mien agirait ainsi…

– Hé, c’est quoi ces pleurnicheries exagérées ? Je ne t’ai pas dit de ne pas agir de façon aussi pathétique ? Tu crois que tu gagneras en confiance si tu te fais gronder un peu ?

– Eek ! »

Ronan leva une main. Aselle se recroquevilla et se couvrit la tête. Soudain, une idée brillante lui traversa l’esprit.

« Attends une seconde… Si je m’y prends bien… »

Ronan se souvint de la vue d’Elizabeth gardant des moutons. Peut-être pourrait-il la recruter elle aussi, tout comme Shullifen. Il pensait pouvoir la convaincre de rejoindre leur club.

« Bon travail, Aselle.

– Ow ! »

Tap !

Ronan donna une légère tape sur le front d’Aselle et se leva. Aselle se tint le front en signe de douleur et demanda :

« Où vas-tu ?.

– Passer le test. Ça risque de prendre un peu de temps, alors tu peux partir en premier. »

Ronan quitta le bâtiment, balançant Lamancha. Le point de rencontre pour aujourd’hui n’était pas le premier terrain d’entraînement, mais la place Philleon.

En effet, d’un côté de la place, des étudiants en épée pratique avancée étaient alignés, prêts au combat. Contrairement à leurs uniformes habituels, ils portaient différents types d’armures, créant une atmosphère complètement différente.

« Qu’est-ce que c’est que ça ? Suis-je le seul à porter un uniforme ? »

Même Shullifen portait un haut avec l’emblème de Gracia. Juste à ce moment, Adeshan, qui avait remarqué la présence de Ronan, lui fit un signe de la main avec un sourire.

« Oh, Ronan, par ici. Mets-toi à côté de moi.

– Quoi ? senior, tu passes aussi le test ?

– Bien sûr. Je suis une étudiante officielle, tu sais ? »

L’apparence d’Adeshan était également différente de d’habitude. Elle portait des bottes en cuir, et une épée longue, à l’allure impressionnante, pendait à sa taille. Ronan haussa un sourcil.

« Jolie épée.

– Hehe, merci. J’ai économisé et je l’ai achetée.

– Mais pourquoi nous rassemblons-nous ici plutôt que sur le terrain d’entraînement ? Quel genre de grand test préparent-ils ?

– Hein ? Tu ne savais pas ? Alors… Ha, elle est là ! »

Soudain, Adeshan attrapa l’épaule de Ronan et le fit se retourner. Navriose s’approchait d’un pas digne. Derrière elle se trouvait Kratir, et l’expression de Ronan se crispa.

« Hein ? Pourquoi vient-elle ici ?

– Je… je ne savais vraiment pas. C’est pour ça que je porte l’uniforme… Euh, qu’est-ce qu’on fait ? Peut-être que je peux au moins me changer rapidement… ! »

Adeshan s’efforçait de défaire les lacets de ses bottes de cuir. Parvenant de justesse à l’arrêter, Ronan s’apprêtait à dire quelque chose lorsque la voix de Navirose retentit.

« Il semble que tout le monde se soit rassemblé. Êtes-vous tous prêts ?

– Oui !!!

– Comme vous le savez tous, l’épreuve se poursuivra jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’une seule personne debout. Je vous expliquerai les détails après notre départ. Préparez-vous, tout le monde. »

Les élèves crièrent à nouveau. Chaque voix était remplie de détermination. Parmi eux, Ronan était le seul à avoir une expression perplexe, regardant autour de lui.

« Bon sang, qu’est-ce qu’ils essaient de nous faire faire ? »

Tout au plus pensait-il qu’il s’agissait d’un match d’injures, mais il semblait que ce n’était pas le cas. Kratir, qui se tenait à côté de Navirose, gloussa et demanda.

« Navirose, tout va bien se passer ?

– Oui. S’il vous plaît, faites-moi confiance.

– Hehe, alors j’attends ça avec impatience. »

Clap !

Kratir frappa dans ses mains. Soudain, tout ce qui se trouvait devant Ronan devint noir.

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