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3851-chapitre-45

Chapitre 45 : Érosion (1)

Traductrice : Moonkissed

Auteur : Seogwando

***

« Neuf malédictions… »

Qu’il s’agisse d’un effet secondaire de la potion ou non, la fatigue s’empara soudainement de Ronan. Il s’endormit, le visage enfoui dans les plumes de Cita.

Alors qu’il s’apprêtait à sombrer dans un profond sommeil, quelqu’un frappa légèrement à la porte.

Toc ! Toc ! Toc !

C’était probablement Lucy qui venait ranger la literie. Ronan, à moitié réveillé, marmonna en dormant.

« Mmm… Reviens plus tard, Lucy. Je vais me reposer jusqu’aux cours de l’après-midi… »

Il n’y eut pas de réponse. Cita penchait la tête, regardant la porte. Le son des coups retentit à nouveau.

Toc ! Toc ! Toc !

« Qu’est-ce qu’il y a, Lucy ? Ou est-ce Aselle ? »

Se lever pour vérifier lui semblerait trop lourd. C’est ce qu’il penserait probablement. Ronan attrapa son oreiller et se couvrit les deux oreilles, frustré.

Toc ! Toc ! Toc !

« Pour l’amour du ciel… »

Mais le bruit persista.

Toc ! Toc ! Toc !

C’est au moment où le 57e coup retentit que Ronan, qui s’était débarrassé de son oreiller, s’était réveillé. Ronan, qui avait jeté la couverture, se leva avec irritation.

« Qui diable frappe à la porte d’une personne endormie comme s’il voulait la frapper à mort avec un bâton ? Tu vas taper dessus comme si tu jouais du tambourin le jour de l’an ? »

Devant la porte se tenait un homme d’âge mûr bien habillé. Deux chevaliers en armure se tenaient derrière lui. Les yeux de l’homme s’écarquillèrent en entendant les mots de Ronan.

« Qu’est-ce que… ! »

À en juger par son expression, il semblait très choqué. L’un des chevaliers derrière lui serra la poignée de son épée et grogna.

« C’est scandaleux. Si tu ne veux pas qu’on te coupe la langue, excuse-toi immédiatement. »

Le chevalier avait une impression de solidité à toute épreuve. Toute personne ayant le sens de la préservation aurait pris ses paroles au sérieux. Bien sûr, Ronan ne le savait pas.

« Hein, scandaleux ? Me couper la langue ? »

Ronan sourit au chevalier.

« Tu me dis que les types qui ont réveillé quelqu’un qui dormait paisiblement en frappant sans arrêt ne sont pas ‘scandaleux’ ? Hé, toi, tu veux que je te montre ce que ‘scandaleux’ veut dire, hein ? »

Ronan cracha sur le sol. Le chevalier libéra une pression de mana imposante et s’avança comme s’il était sur le point d’attaquer Ronan d’une seconde à l’autre. L’homme d’âge moyen leva la main pour l’arrêter.

« C’est bon, Dallan. On dirait qu’il dormait.

– Eh bien, eh bien… »

Dallan, comme on appelait le chevalier, renifla. Soudain, Ronan fronça les sourcils. Il vit quelque chose de légèrement brillant autour du fourreau de l’épée de Dallan.

Qu’est-ce que c’est ?

Plus exactement, il y avait quelque chose qui scintillait légèrement dans le mana émanant de Dorlan. C’était comme de l’électricité statique dans l’air, un phénomène que Ronan n’avait jamais vu depuis qu’il avait acquis la capacité de voir le mana.

Cependant, un sentiment de danger inconnu monta en lui.

« C’est bon, j’ai dit.

– Bien… »

Dallan recula tandis que l’homme d’âge moyen baissait la tête. Puis, la lueur à l’intérieur du mana disparut en même temps que la pression du mana. L’homme tourna son regard vers Ronan.

« Tu peux te détendre. Je pensais que tu étais réveillé. Je m’excuse pour le comportement de Dallan.

– Quoi ? »

Ronan releva la tête, et ce n’est qu’à ce moment-là que le visage de l’homme d’âge mûr apparut. Ronan, qui avait calmé son excitation, ouvrit la bouche.

« …Vous me connaissez ?

– Oui. Après tout, je suis venu ici pour te rencontrer. »

La voix moyenne portait un air de dignité. Ses cheveux bleus frappants et sa moustache élégante laissaient une impression. Soudain, Ronan eut l’impression d’avoir déjà vu cet homme quelque part.

Shullifen ?

Si le Soleil Impérial avait vieilli avec grâce, il aurait pu ressembler à cet homme. Ronan, qui comprit rapidement l’identité de l’homme, haussa un sourcil.

« Bon sang, Duc de Gracia ?

– Merci de m’avoir reconnu. Puis-je entrer un instant ?

– Hum, juste un moment. Laissez-moi enfiler un pantalon. »

La porte se referma avec un bruit sourd. Les visages des chevaliers de l’escorte se raidirent. Alors que la porte se refermait sous leurs yeux, le duc de Gracia marmonna doucement.

« C’est un peu différent de ce à quoi je m’attendais. »

****

« Désolé pour tout à l’heure. J’étais un peu fatigué.

– Ne t’inquiète pas. Je suis venu ici à l’improviste. »

Ronan accueillit le duc, vêtu seulement d’un pantalon et d’une chemise. C’était la première fois qu’il le voyait en personne.

Heureusement, il y avait une table et un canapé pour recevoir les invités.

« Mettez-vous à l’aise. Voici du thé.

– Merci. »

Ronan plaça devant le duc une tasse de thé qu’il avait lui-même préparée. Le duc, qui s’agitait depuis qu’il était entré dans la pièce, prit la parole.

« Hmm… Est-ce le meilleur dortoir de Philleon ?

– Oui ? Hum… N’est-ce pas évident rien qu’à son aspect ?

– C’est assez bien… »

C’était un peu mieux que les logements des serviteurs du domaine. Le duc baissa la tête et but une gorgée de thé. Il haussa les sourcils devant le parfum intense qui s’en dégageait.

« C’est… Tu l’as préparétoi-même ?

– Oui. C’est bon ?

Tu n’es pas seulement habile à l’épée, tu es aussi doué dans divers domaines, je vois. C’est dommage d’apporter ce genre de compétences dans un bâtiment comme celui-ci. »

Tout en parlant, le duc prit une nouvelle gorgée de thé. L’humeur de Ronan s’améliora légèrement, et il gloussa doucement. Il se dit qu’il avait bien fait d’harceler Lucy pour qu’elle lui apprenne.

« Je suis heureux que cela vous plaise. Au fait, qu’est-ce qui vous amène ici ?

– Eh bien… je ne suis pas venu uniquement pour te parler. Peux-tu attendre un moment ? »

Ronan haussa un sourcil. La porte s’ouvrit et les chevaliers d’escorte entrèrent. Aselle et Marya les suivaient, et Ronan écarquilla les yeux.

« Votre Grâce, nous les avons amenés. »

Les chevaliers d’apparat s’écartèrent. Aselle et Marya eurent l’air déconcertées, jetant un coup d’œil autour d’eux.

« Hum, c’est la chambre de Ronan…

– Euh… Qu’est-ce qui se passe tout d’un coup ? »

Tous deux semblaient s’être réveillés. Marya avait même pris les chevaliers pour des gardes de Philleon.

« Enchanté de vous rencontrer. Sur ce, les trois héros se sont rassemblés. »

À ce moment-là, le duc se leva. Les deux personnes qui avaient reconnu son visage restèrent figées sur place.

« D-Du-Du… Duc de Gracia ?

– Q-Quoi, qu’est-ce qui se passe ici… ? Si j’avais su que cela arriverait, je me serais au moins peignée… »

C’était un visage que l’on pouvait reconnaître facilement sans aucun effort, grâce à divers médias. Le duc de Gracia, le père de Shullifen, se tenait devant eux. Le chef de la famille Gracia, une lignée qui avait divisé l’empire, se trouvait juste devant eux.

Le duc leur tendit la main pour une poignée de main, le visage inexpressif.

« Ne soyez pas si tendu. Je suis ici pour vous exprimer ma gratitude.

– Gratitude… ?

– Oui. D’abord, asseyons-nous et parlons. Ronan, c’est bon ?

Vous avez vraiment besoin de demander si vous pouvez vous asseoir sur mon canapé ? Bien sûr. »

Ronan hocha la tête. Malgré son apparence froide et autoritaire, il semblait tout à fait prévenant.

Après tout, il éait le père de Shullifen, alors son caractère avait dû déteindre sur lui. Une fois que tout le monde fut assis sur le canapé, le duc prit la parole.

« Alors, faisons les présentations. Je suis Joseph Cinevan de Gracia, le chef de la maison Gracia.

– Je suis Ronan.

– Je suis Aselle…

– Je suis Marya Carabelle. C’est un honneur de vous rencontrer, Duc de Gracia. »

Des salutations uniques avaient été échangées. Le duc regarda attentivement les visages des trois personnes et prit la parole.

« Je l’ai déjà dit à Ronan, mais la raison pour laquelle je suis venu vous voir tous aujourd’hui est… pour vous exprimer ma gratitude.

– Gratitude ?

– Oui. Merci d’avoir sauvé Gran Cappadocia. Comme vous le savez, le principal client de cette forge était la famille Gracia. Grâce à votre action rapide, les dégâts ont été minimisés. »

Le duc était bien informé de l’incident survenu à Gran Cappadocia. Il lui annonça qu’il n’y avait pratiquement aucune victime et que la nouvelle Gran Cappadoce était en train d’être reconstruite dans la grande coopérative que Ronan avait découverte.

Soudain, Ronan se souvint de ce qu’Elizabeth avait mentionné l’autre jour à propos des invités venant de divers endroits. Il ne s’attendait pas à ce que ce soit le duc de Gracia lui-même.

Après avoir terminé son expression de gratitude, le duc fit un geste vers les chevaliers qui se tenaient près de la porte.

« Amenez-les. »

Deux chevaliers quittèrent brièvement la pièce puis revinrent, portant trois élégantes boîtes et une épée qui semblait mesurer environ deux mètres de long. Ronan haussa un sourcil.

« Qu’est-ce que c’est que tout ça ?

– Ce sont des objets que Maître Doron m’a demandé de vous remettre. Prenez-les. »

Les chevaliers remirent les objets aux trois personnes. Devant Ronan se trouvait une boîte étroite et allongée ; Aselle reçut une petite boîte, et l’épée de Marya était appuyée contre son flanc.

Ronan ouvrit son coffret en premier. Sur un lit de soie rouge reposait une tige noire et élégante.

« Qu’est-ce que c’est ? »

Il la prit et l’examina, mais elle n’avait guère de poids. Soudain, Ronan poussa un cri d’excitation. Il y avait une fine rainure à la tête de la baguette.

« Ah ! »

Ronan inséra la pointe de Lamancha dans la rainure.

Clic !

L’épée, qui avait glissé comme si elle était graissée, s’arrêta juste devant la poignée. Ronan parla d’une voix excitée.

« Bon sang, j’ai enfin un fourreau. Merci.

– Nous l’avons trouvé pendant la restauration. Maître Doron a insisté pour qu’il soit fabriqué dans le même matériau que votre épée. »

À bien y penser, le matériau du fourreau était très similaire à celui de la lame de Lamancha. Ronan acquiesça avec satisfaction. Même lorsqu’il rengaina l’épée et l’accrocha à sa taille, il n’en sentit presque pas le poids.

À ce moment, une voix surprise sortit d’Aselle alors qu’il ouvrait sa boîte.

« Des bra-bra-bracelets… ? »

Dans la boîte d’Aselle, il y avait une paire de bracelets métalliques. Leur forme de double hélice entrelacée dans une forme circulaire était impressionnante. Ronan, l’air intrigué, gloussa.

« Ils te vont bien, Aselle. Est-ce que c’est comme si on te disait de jouer à la maison comme une petite fille ?

– C’est…

– Ah, il semble qu’ils aient été fabriqués selon la technique de Madelphium. Le maître était très enthousiaste quand il l’a mentionné. Je suis curieux moi aussi. Tu veux bien les essayer ? »

Aselle acquiesça et fit glisser les bracelets sur ses deux poignets. Les bracelets lâches s’ajustèrent naturellement à ses poignets. Aselle sentit le mana converger au bout de ses doigts et ses yeux s’écarquillèrent.

« C’est, c’est… ! »

Le flux de mana lui-même avait changé. Le mouvement semblait beaucoup plus efficace que lorsqu’il utilisait son bâton. Au milieu de son admiration, Ronan s’interposa.

« Wow, c’est impressionnant. La direction du flux a changé.

– Hein… ? Ronan, tu vois le mana ?!

– Oui, mec. Je le vois depuis hier soir. »

Ronan sourit et acquiesça. Même s’il ne pouvait pas encore voir tous les détails du flux, il pouvait au moins percevoir que le mana circulait à travers le bracelet et ses doigts. Aselle frappa dans ses mains, émerveillée, et s’exclama.

« Félicitations ! Enfin… ! »

Bam !

Un bruit si fort qu’on aurait pu croire que le plancher s’était brisé. Toutes les personnes présentes dans la salle tournèrent leur regard vers la source du bruit. L’épée de Marya était tombée sur le sol.

« Ahaha, désolée… Elle est plus lourde que je ne le pensais. »

Marya, qui s’était levée de son siège, ramassa l’épée. Des veines apparurent sur ses bras blancs tandis qu’elle se débattait. Ce n’est qu’après avoir utilisé ses deux mains qu’elle parvint à redresser l’épée.

« J’ai oublié de te prévenir. J’ai entendu dire que c’était une épée incroyablement lourde.

– Oui… parmi les armes que j’ai maniées jusqu’à présent, c’est la plus lourde. »

dit Marya en se tordant le poignet. Elle avait l’impression qu’il lui faudrait déployer toute sa force pour la faire pivoter correctement. Le duc reprit la parole, le regard fixé sur les vagues gravées au revers de l’épée.

« Mais on dit que cette épée est l’arme qui te convient le mieux. Il a également mentionné qu’à mesure que le mana la remplit, son poids augmente.

– Attendez, ça devient plus lourd ?

– Maître Doron doit avoir une raison. Il est recommandé de suivre ses conseils dans la mesure du possible. »

Le duc parlait calmement. La confiance qu’il accordait à Doron semblait assez importante. Si l’on considérait que la famille Gracia avait des liens étroits avec la forge qui créait les armes de Gracia depuis des générations, c’était logique.

Marya hocha la tête. Elle regarda le chevalier qui avait apporté l’épée et sourit avec désinvolture.

« Au fait, vous avez une force incroyable. Je l’envie. »

Le chevalier ne répondit pas. C’était le même Dallan qui avait tenté de dégainer son épée contre Ronan un peu plus tôt. Voyant Marya légèrement consternée, le duc prit la parole.

« Dallan, il semble que ta force soit impressionnante. Ta loyauté est très appréciée, mais réponds dans de tels cas, Dallan.

– Oui, Votre Majesté. Je le ferai. »

Dallan baissa respectueusement la tête. Il était clair qu’il était un chevalier extrêmement loyal, obéissant aux ordres de son seigneur.

« Comprends que c’est un homme très fier. C’est pourquoi je lui confie ma sécurité.

– Wow, impressionnant. Est-ce qu’il s’est aussi éveillé ?

– Bien sûr. Presque tous les chevaliers de Gracia sont éveillés maintenant. Dallan se distingue même parmi eux.

– Vos éloges sont excessifs, Votre Grâce. »

Le duc et Dallan, ainsi que Marya, commencèrent à discuter naturellement. Soudain, Ronan chuchota à Aselle, se souvenant de la situation précédente.

« Hé, Aselle.

– Ah oui ?

– Regarde ce type là-bas, celui qui ressemble à un scarabée. Son mana ne te semble-t-il pas un peu bizarre ? »

Ronan pointa son menton vers Dallan. Les yeux d’Aselle s’écarquillèrent de curiosité. En concentrant son attention, Aselle vit le noyau de mana de Dallan et le mana pulsant, mais rien de particulièrement inhabituel.

« J-Je ne sais pas… ?

– Bon sang, et tu te dis mage ? Tu ne vois pas le scintillement du mana ?

– L-Le scintillement ? Je ne suis pas sûr de ce que tu veux dire… »

Ronan plissa les yeux. Ce n’était plus visible maintenant, mais c’était déjà le cas il y a quelques instants. Si Aselle, qui avait un sens beaucoup plus aiguisé, n’avait pu le voir, peut-être ne devenait-il visible que dans des conditions particulières ?

« Zut… Je suis sûr de l’avoir déjà senti quelque part. »

Dans des circonstances normales, il aurait pu considérer qu’il s’agissait d’une “sensation désagréable” et passer à autre chose. Cependant, si elle s’était manifestée visuellement, la situation aurait été différente. Ronan chuchota à Aselle en lui donnant un coup sur le côté.

« Regarde de plus près. Ça pourrait réapparaître à un moment ou à un autre.

– Hum, d’accord… »

À ce moment-là, le duc, qui était engagé dans une conversation, tourna son regard vers Ronan.

« Oh, au fait, il y a quelque chose que j’aimerais que tu me dises.

– Oui ? Qu’est-ce que c’est ?

– Eh bien, une lettre officielle arrivera de Rodollan dans quelques jours de toute façon, mais je suis curieux. J’ai entendu dire que c’est toi qui avais capturé les cerveaux qui contrôlaient les géants de pierre. Peux-tu me parler de cet incident ?

– Ah, ces deux idiots ? »

À cet instant, les sourcils de Dallan se froncèrent légèrement. Le mana scintillant entrelacé avec son pouls remonta le long de ses épaules. Les yeux de Ronan s’écarquillèrent.

‘Le voilà !’

Ronan toucha à nouveau le flanc d’Aselle. Cependant, Aselle ne fit que prendre un air perplexe et essaya de le sentir. Il semblait qu’il n’avait rien remarqué d’étrange dans le mana de Dallan.

Bon sang, est-ce que je suis le seul à pouvoir le voir ? Ronan regarda Dallan avec de grands yeux. Cela ne semblait pas être quelque chose qu’il pouvait simplement balayer du revers de la main. Soudain, une étincelle traversa l’esprit de Ronan.

‘Je me souviens.’

Ronan tordit les lèvres. Edwon et Cyril. Le même sentiment inquiétant qu’ils dégageaient émanait maintenant de Dallan. La lueur dans le mana semblait visualiser ce pressentiment.

L’expression de Ronan se durcit. Sentant que quelque chose ne tournait pas rond, le duc haussa un sourcil.

« Pourquoi ce changement soudain ?

– Euh… ce n’est rien. De quoi parlions-nous ?

– Nous parlions des deux personnes.

– Oh, c’est vrai… »

Ronan regarda à nouveau Dallan. Le mana scintillant avait complètement disparu. Il s’agissait d’une perte momentanée d’émotion, comme s’il avait libéré son mana sous l’effet d’une poussée de sentiments.

‘C’était certainement une réaction à la mention des ‘deux idiots’.’

Il n’en était pas encore tout à fait sûr, mais il en avait l’intuition. Il était certain que cela lui était venu à l’esprit. Avec un sourire sinistre, Ronan prit la parole.

« Mon Seigneur.

– Oui ?

– Avez-vous déjà entendu parler de l’Arrivée des Étoiles ? »

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