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3104-chapitre-3

Chapitre 3 – Je me suis réincarné à l’intérieur de mon roman [2]

 

Traducteur/checker : Phosphophyllite

Team : World Novel

 

Les trains aériens se distinguent par le fait qu’ils lévitent dans l’air et qu’ils n’émettent pratiquement aucun son pendant toute la durée du voyage, ce qui en fait un moyen de transport très pratique.

Grâce à leur conception aérodynamique, les trains aériens peuvent atteindre des vitesses allant jusqu’à 600 kilomètres à l’heure, tout en conservant leur énergie.

En regardant l’intérieur du train, je n’ai pu m’empêcher d’être impressionné.

Parce que j’étais un étudiant de Lock, j’étais en première classe, où je disposais d’un bureau privé et un snack-bar.

M’étirant paresseusement le dos, je m’installai confortablement dans le siège qui m’avait été attribué et regardai par la fenêtre. Il était presque 21h, le soleil éclairait encore les environs.

– Nous allons bientôt partir, veuillez vous asseoir.

Clank !

Le train aérien s’est progressivement mis à flotter dans les airs.

– Prochain arrêt, la station 15 Colington park.

Pour l’instant, je me dirige vers la crête de Clayton pour collecter la [Graine de limite]. Mais si je veux m’approcher un tant soit peu du niveau du protagoniste, je dois aussi mettre la main sur un art de l’épée.

Un art de l’épée est un manuel développé depuis le début du second cataclysme et consiste en des techniques martiales qui existent depuis les temps les plus anciens. D’anciennes techniques martiales oubliées depuis longtemps ont été restructurées et remodelées pour prendre en compte le mana présent dans l’atmosphère. Ainsi, des techniques autrefois considérées comme inutiles sont devenues indispensables

Depuis la découverte de la capacité d’adaptation des techniques martiales au contrôle et à l’utilisation du mana, les manuels martiaux sont soudain devenus extrêmement convoités. Le gouvernement ainsi que des individus puissants se sont accaparé la majeure partie des manuels martiaux.

Les manuels d’arts martiaux sont divisés en cinq grades : 1 étoile, 2 étoiles, 3 étoiles, 4 étoiles et enfin 5 étoiles, la 1ère étoile étant le grade le plus bas et la 5ème étoile étant le grade le plus élevé possible.

Chaque grade est déterminé par la puissance que l’art atteint lorsqu’il est maîtrisé, et la différence entre chaque grade est assez importante, tout comme la différence entre le rang entre les personnes.

Lors du choix d’un manuel, la chose la plus importante n’est pas le grade mais la compatibilité du manuel avec vous. Si vous disposez d’un talent pour les techniques d’épée mais pratiquez un manuel lié à la lance, il y a de fortes chances que, quel que soit le grade du manuel, vous ne puissiez jamais libérer pleinement tout son potentiel.

En regardant mon statut, je ne pouvais m’empêcher de me concentrer sur ma section professionnelle [Epéiste Niveau 1].

 

===Statut===

Nom : Ren Dover

Rang : G

Force : G

Agilité : G

Endurance : G-

Intelligence : G

Capacité de mana : G

Chance : E

Charme : G-

–> Métier : [Epéiste Niveau 1]

==========

 

Je ne sais pas si c’est une coïncidence ou non, mais le protagoniste a également un talent pour l’épée. Ce qui, a posteriori, est avantageux pour moi, car je connais toutes les compétences de triche qu’il obtient pour sa profession d’épéiste.

En particulier, un certain art du sabre. Il s’agit de l’art de l’épée [Style Keiki].

Quand j’ai réfléchi aux différents arts de l’épée à donner au protagoniste, j’ai trouvé trois styles différents. Le [Style Keiki], le [Style Levisha] et le [Style Gravar], qui sont tous des manuels 5 étoiles.

Le [Style Keiki], celui qui m’intéresse le plus, est un art de l’épée qui permet de dégainer une épée à une vitesse surhumaine.

Il s’agit d’un art du sabre créé par le grand maître Toshimoto Keiki, un pratiquant de sabre japonais devenu célèbre pour sa force inégalée. Il a également été l’un des premiers humains à s’éveiller au mana au cours du deuxième cataclysme.

Le Grand maître Keiki était déjà un épéiste respecté avant le second cataclysme. Quand le mana a fait son entrée dans le monde, il s’est éveillé et a dépassé ses limites, ce qui a donné naissance au [Style Keiki], un art du sabre incroyablement puissant où l’utilisateur tire son épée du fourreau si rapidement qu’au moment où l’adversaire sent le danger, il est déjà mort. Il s’agit d’un style de type ” mort en un coup “.

Comme il s’agissait d’un style de type “un coup, un mort”, son défaut était assez évident. On n’a plus l’avantage sur l’adversaire si il réussi à parer la première attaque.

Le second style était le [Style Levisha]. Le Grand Maître Levisha, qui s’est éveillé peu après le Grand Maître Keiki.

Contrairement au [Style Keiki], le [Style Levisha] fonctionne différemment. C’était un art du sabre beaucoup plus beau. Quand j’ai écrit le roman, je me souviens l’avoir décrit comme un art de l’épée qui hypnotisait quiconque l’apercevait.

C’est probablement l’art du sabre le plus équilibré des trois.

Enfin, le [Style Gravar]. C’est l’art de l’épée le plus ignoble des deux. Le qualifier d’art de l’épée est un compliment. Pas de mouvements élégants, pas de jolis coups d’épées. Cet art se base sur une force physique brute qui écrase l’ennemi.

Pourquoi était-il si célèbre ? Tout simplement parce que quiconque pratiquait l’art de l’épée souffrait effroyablement par la suite. Pour s’entraîner au [style Gravar], il fallait reforger son corps en restructurant la chair et les os pour qu’ils correspondent mieux au style de l’art. Il s’agissait d’une procédure horrible et douloureuse qui pouvait briser mentalement quiconque essayait de la pratiquer.

Il y a deux raisons principales pour lesquelles je m’intéressais au [style Keiki] plutôt qu’aux deux autres.

La première est que, personnellement, mon art préféré des trois est le [style Keiki]. Pourquoi ne le serait-il pas ? Imaginez que vous affrontez des centaines d’adversaires et que soudain, toutes leurs têtes tombent sans que vous ayez l’air d’avoir fait quoi que ce soit. Ce serait trop cool non ?

Deuxièmement, je ne pouvais pas prendre le [style Levisha] comme il appartenait au protagoniste. Je ne pouvais pas trop changer le scénario, sinon mon rêve d’une vie paisible serait réduit à néant. De plus, le [Style Gravar] était bien trop brutal pour que je prenne la peine de l’apprendre. Je ne suis pas du tout masochiste.

Au début, en écrivant le roman, je voulais que le protagoniste pratique le [style Keiki], mais plus j’écrivais, plus je me disais que cela ne correspondait pas à son caractère.

Je n’ai donc pas à m’inquiéter des répercussions de l’apprentissage du [Style Keiki], car cela n’affectera pas l’intrigue du roman.

J’ai décidé d’apprendre le [Style Keiki] juste après avoir collecté la [Graine de limite]. Heureusement, l’endroit où se trouve l’art de l’épée n’est pas très éloigné de la crête de Clayton, et d’ici la fin de la semaine, je devrais avoir la [Graine de limite] et le [Style de Keiki].

– Prochain arrêt, la station 24, Crête de Clayton.

J’ai été réveillé par une voix magnifique provenant du haut-parleur du train.

En jetant un coup d’œil par la fenêtre, j’ai vu d’énormes montagnes au loin.

Le déplacement des plaques tectoniques a provoqué l’affrontement des continents, ce qui a entraîné l’apparition soudaine d’énormes montagnes et crêtes à travers le monde.

L’actuelle crête de Clayton résulte de la collision entre le Japon et la partie orientale de la Chine.

Au pied de ces immenses et majestueuses montagnes, je ne peux m’empêcher de soupirer.

“Ce n’est vraiment plus un roman…..”

Tout cela me semble encore irréel. En tant que créateur du roman, j’ai toujours ce sentiment d’incrédulité. Tout semble faux. Les bâtiments, les gens, la carte, tout était comme je l’avais écrit.

Rien ne sortait de l’ordinaire. Parfois, je me demande si tout cela n’est pas le fruit de mon imagination, et si je ne suis pas dans le coma quelque part en train de rêver de tout cela. Mais…..

En respirant l’air frais et en sentant l’odeur âpre, douce et rafraîchissante qui se dégage des pins devant moi, j’ai presque la certitude que tout ce qui se passe devant moi est réel.

Je sors du train puis,  j’entame l’ascension de la montagne.

“Huff…Huff…”

Le terrain est plus accidenté que je ne le pensais, et il m’est difficile de reprendre mon souffle pendant que j’avance dans la montagne. Je dois m’arrêter deux ou trois fois pour vérifier le chemin à prendre.

Trois heures se sont déjà écoulées et même si je respire difficilement, je ne suis pas si fatigué que ça.

Eh bien… si l’on considère que j’avais déjà condensé du mana à l’intérieur de mon corps, il ne faut pas s’étonner que j’aie réussi à tenir aussi longtemps.

Gardez à l’esprit que si un humain normal sans concentration de mana dans son corps devait escalader cette montagne, il n’atteindrait en aucun cas le même point que moi. Encore une fois, je ne devrais pas me comparer à des humains normaux, car n’importe qui à l’académie tiendrait bien plus longtemps que moi.

Pour l’instant, je me dirige vers le troisième plus haut sommet, où se trouve une petite grotte contenant la [Graine de limite].

Comme je n’ai consacré que quelques phrases à décrire où trouver la [Graine de limite], je ne connais pas l’emplacement exact de la grotte. Je sais seulement qu’elle se trouve sur le troisième plus haut sommet de la crête de Clayton.

Sachant que chercher la grotte, c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin, je me suis déjà préparé mentalement à une longue recherche. J’espère ne pas perdre trop de temps, sinon je risque de passer des jours ici, ce que je ne peux tout simplement pas me permettre.

Alors que j’arrivais sous le troisième plus haut sommet, j’ai plissé les yeux. Je voyais déjà le soleil se cacher derrière les montagnes, ce qui réduisait considérablement la visibilité.

En serrant le poing, j’ai décidé de lutter une dernière fois et de grimper vers le troisième sommet.

C’était une décision vraiment imprudente de ma part, car j’allais escalader directement la montagne, contrairement à ce qui s’était passé auparavant, où je n’avais fait que marcher.

De plus, comme le soleil se couchait et que ma visibilité diminuait de minute en minute, il m’était encore plus difficile de gravir la montagne, car un léger faux pas pouvait me coûter la vie.

Sentant la roche froide entre mes mains, j’ai grimpé la montagne avec précaution. Si je ne parvenais pas à trouver la grotte rapidement, je serais probablement obligé de camper quelque part au sommet de la montagne, ce qui n’était pas vraiment idéal.

À mi-chemin de la montagne, après deux heures d’ascension, je sentais déjà mes mains s’engourdir à force de grimper. Le soleil, qui s’était couché depuis longtemps, ne laissait qu’une obscurité infinie qui m’empêchait de voir à plus de deux mètres devant moi.

Au fur et à mesure que la nuit avançait, le froid s’installait, augmentant encore la difficulté de l’ascension. Il était déjà difficile de grimper avant, mais maintenant les choses devenaient encore plus difficiles. Sans parler du fait que tout mon corps commençait à me faire mal.

En serrant les dents, j’ai enduré la douleur lancinante provenant de mes bras et j’ai continué à grimper.

Insérant mes pieds dans un espace étroit, je fis une pause et regardai en l’air.

En plissant les yeux, j’ai vu un petit rocher. Me souvenant d’une description similaire dans mon roman, mes yeux se sont illuminés et j’ai forcé mon corps à grimper près du rocher.

En plaçant ma main sur le rocher et en appliquant une petite pression, j’ai pu confirmer que c’était le bon endroit car un petit espace est apparu derrière le rocher.

En appliquant un peu plus de pression, j’ai déplacé le rocher plus loin sur le côté, ce qui m’a permis de voir ce qu’il y avait juste derrière.

– Enfin !

Souriant largement, j’utilisai toute ma force et poussai le rocher vers l’extérieur, le faisant tomber, ouvrant une petite brèche par laquelle une seule personne pouvait entrer.

Boum !

Après 10 secondes de chute libre, un grand bruit s’est fait entendre en bas de la montagne, me faisant frissonner.

“Si ça avait été moi, je me serais probablement transformé en omelette, pour ne pas dire autre chose…”

En entrant dans le petit trou, j’ai rampé sur quelques mètres jusqu’à ce qu’une large ouverture apparaisse devant moi.

J’ai accéléré le pas et je suis entré dans la grotte.

Une fois à l’interieur, j’ai senti toute l’énergie de mon corps se vider, et je me suis effondré sur le sol. J’étais épuisé, aussi bien physiquement que mentalement. Depuis le moment où j’ai pénétré dans la crête de Clayton jusqu’au moment où j’ai atteint la grotte, je n’ai fait que du travail physique non-stop.

Appuyé contre le mur de la grotte, je récupérai lentement un peu d’énergie. En jetant un coup d’œil autour de moi, tout ce que je voyais était une énorme grotte dont je ne voyais pas la fin.

En souriant, je me suis levé et je me suis dirigé vers le fond de la grotte.

“Il est temps que je me mette à niveau….. “

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