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Chapitre 518 – A travers le portail

 

Traducteur/Checker : Ginyuu

Team : World Novel

 

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Le groupe humain qui avait découvert le téléporteur s’assura de ne rien faire de trop radical. Après tout, ils ne savaient pas où il menait. Ce n’était pas tous les jours qu’ils tombaient sur un téléporteur en plein milieu de nulle part. De plus, il n’avait aucune des couleurs habituelles auxquelles ils étaient habitués.

Le téléporteur semblait simplement être un mélange de toutes sortes de couleurs, comme un arc-en-ciel fortement mélangé, lui donnant une sensation psychédélique. Un groupe resta avec le téléporteur tandis que les autres partirent faire leur rapport à Paul, le général en chef.

Paul avait reçu la tâche de la part du commandant suprême de fouiller chaque centimètre de cette planète. À l’ancien abri, ils n’avaient rien trouvé, et en fouillant dans le désert, la seule chose qu’ils pouvaient trouver était des bêtes mortes.

Certaines bêtes étaient hostiles les unes envers les autres, mais l’enquête montrait que la façon dont certaines de ces bêtes avaient été tuées révélait des signes d’intelligence. Puis finalement, Paul reçut le rapport de la découverte d’un téléporteur.

Au début, il pensa qu’il appartenait peut-être à l’un des quatre grands. Ils auraient pu obtenir de telles ressources pour voyager sur une planète comme celle-ci et auraient été assez forts pour survivre aux chauves-souris mortelles qu’ils avaient rencontrées.

Cependant, en apprenant la couleur, cela le troubla un peu. Si c’était pour aller sur Terre, cela aurait dû être blanc. Toutes les autres planètes qui avaient été découvertes auraient dû être vertes, orange ou rouges, mais celle-ci n’était aucune de ces couleurs.

« N’as-tu toujours pas reçu de nouvelles du commandant suprême ? » demanda Paul, alors qu’il avait établi une base temporaire à l’abri, dégageant une zone devant le grand centre d’entraînement en forme de dôme.

« Non, monsieur, la base ne répond pas et nous n’avons reçu aucune mise à jour de leur part, » l’informa le soldat.

Cela faisait environ une semaine qu’ils avaient découvert le téléporteur, et Paul devait prendre une décision. Il ne savait pas pourquoi, mais leurs dispositifs de communication semblaient ne pas fonctionner. Paul était incapable de contacter la Terre.

Il avait même envoyé un homme pour s’y rendre en personne, mais il n’était jamais revenu. Ce test fut effectué deux fois, et la même chose se produisit.

Après cela, personne ne voulait vraiment se porter volontaire pour essayer de retourner sur Terre pour voir ce qui se passait, donc Paul avait l’impression qu’il lui restait très peu d’options. Il pouvait essayer de retourner personnellement sur Terre et voir ce qui était arrivé à ses hommes.

Ou ils pouvaient aller de l’avant. Avant de prendre une décision, Paul avait choisi l’un de ses sergents qu’il avait amené avec lui depuis la base militaire pour retourner, en envoyant en même temps un petit groupe. Il avait de grands espoirs que ces gars reviennent également avec de bonnes nouvelles, mais ils ne revinrent jamais.

Au fil des jours, ils avaient de moins en moins d’options, et bientôt leurs pilules alimentaires et autres ressources commencèrent à manquer. Jamais ils n’avaient pensé qu’une expédition durerait aussi longtemps, ni qu’ils seraient coincés dans les limbes sur une planète inconnue.

Ils n’avaient jamais entendu parler d’une telle chose.

Voyant que le moral de tout le monde était bas, Paul prit finalement la décision.

« Très bien tout le monde, écoutez ! » cria Paul. « Nous allons accomplir la mission que le commandant suprême nous a donnée et enquêter. Il nous a dit d’explorer ce qu’il y a de l’autre côté du portail. Nous ferons un rapport de ce que nous verrons et reviendrons ensuite. »

Paul avait menti à ses hommes en leur disant qu’il avait reçu des communications du commandant suprême, mais il savait que c’était ce dont ils avaient besoin pour leur moral.

Le portail fut sorti, et seuls quelques-uns pouvaient y passer à la fois. Certains des hommes de Paul étaient en désaccord avec sa décision. S’ils restaient ici, ils pouvaient rationner leurs pilules alimentaires, et peut-être trouver de la nourriture ici ou là. Après tout, ils étaient entraînés à faire ce genre de choses dans certaines situations.

Mais Paul essayait de prendre les rênes. Il essayait de prouver à tout le monde qu’il pouvait prendre des décisions audacieuses et, en même temps, accomplir la mission que le commandant suprême lui avait confiée.

Le téléporteur était toujours activé et brillait de mille feux. Il ressemblait à leurs propres téléporteurs portables ; seulement celui-ci était de forme carrée. D’habitude, les téléporteurs portables n’avaient qu’une seule destination.

L’armée avait toujours le sien aussi. Si le pire arrivait et que la nouvelle planète s’avérait plus dangereuse qu’ils ne l’avaient prévu, ils devraient tenter leur chance et essayer de retourner sur Terre, là où les autres soldats avaient disparu.

 

Paul s’était positionné au milieu des deux rangées qui passaient par le téléporteur en même temps. C’était pour lui donner la meilleure opportunité de survie, ni à l’avant pour protéger tout le monde, ni à l’arrière non plus.

En traversant les portails, ils furent tous transportés un par un, et finalement, ils atteignirent une zone forestière inconnue. C’était un peu étrange, car la zone où ils avaient atterri semblait avoir été défrichée, et il y avait des signes de certaines des herbes colorées couchées à plat.

« On dirait qu’on a touché le jackpot ! » pensa Paul. Dans son esprit, il se demandait s’ils avaient découvert un groupe d’humains qui s’étaient enfuis de la Terre. Ce qui n’était pas enregistré dans le système gouvernemental.

Ils faisaient peut-être partie d’un groupe d’originaux qui possédaient l’aptitude de l’ombre et avaient choisi de se cacher. Ce n’était pas rare qu’un groupe fasse cela. Après tout, les originaux étaient très protecteurs de leurs pouvoirs.

Environ deux cents de leurs soldats avaient réussi à arriver, et tout le monde faisait le point avec son escouade pour voir si tout allait bien, sans quitter la zone où ils étaient. Jusqu’à présent, tout semblait en ordre.

« Chef, regardez au-dessus. » dit l’un de ses hommes.

En tournant la tête vers le ciel, il pouvait voir deux lunes en vue, mais leur lumière éclairait autre chose. C’était plusieurs oiseaux noirs qui semblaient tourner en rond autour de leur position.

« Ils sont là depuis un moment, nous supposons qu’ils sont les bêtes de cette planète. » l’informa le soldat.

« On peut les ignorer pour l’instant, » dit Paul. « Ils ne semblent pas poser trop de problèmes. S’ils descendent pour nous attaquer, nous pourrons facilement les gérer. Cependant, faites de votre mieux pour ne pas attirer leur attention, nous ne voulons pas nous révéler. Est-ce que quelque chose d’autre a été trouvé ? »

À ce moment-là, l’un des soldats descendit d’un pilier de terre qui avait été construit. Il observait depuis une position élevée, essayant de voir s’il y avait des signes de quelque chose autour d’eux.

« Chef, je pense que vous voudrez savoir ceci. Il semble qu’un abri géant ait été établi ? » rapporta le soldat.

« Abri géant ? Qu’entends-tu par là ? » demanda Paul.

« Eh bien, vous n’allez pas le croire, mais il y a des châteaux, et beaucoup d’entre eux, environ quatorze que je peux voir d’ici, et il semble qu’une ville entière soit là. »

Avant que Paul ne puisse demander plus de détails, l’une des escouades commença à s’agiter. Il s’agissait du groupe de reconnaissance. À l’intérieur du groupe de reconnaissance, un des soldats avait une capacité d’écoute. Cela lui permettait d’entendre à une grande distance, et ses actions avaient secoué son escouade.

« Rapport ! » cria Paul.

« Je ne sais pas ce qui se passe, chef, mais soudain, à travers la forêt, il y a des bruits de pas et des grognements qui courent vers nous. Ils sont trop nombreux pour que je puisse en compter un nombre exact. »

Paul leva de nouveau les yeux vers les oiseaux, et maintenant ils semblaient toujours tournoyer autour d’eux. Les oiseaux n’étaient pas des oiseaux ordinaires après tout. Ils planaient au-dessus d’eux pour que l’ennemi puisse connaître leur position.

« Tout le monde, préparez-vous, préparez-vous au combat. » commanda Paul. « Préparez les téléporteurs portables pour une fuite rapide si nécessaire. Escouade un, de quelle direction vient l’ennemi ? »

L’homme déglutit avant de pouvoir répondre.

« Chef, les bruits de pas, les grognements. Ils viennent de partout dans la forêt. »

L’armée n’était pas désorganisée, et Paul ne paniqua pas. Avec ces informations, il demanda aux escouades de se mettre en position, formant un cercle, puis créant une formation en flèche vers le nord dans une direction derrière le cercle.

La flèche serait leur force d’attaque, tandis que le cercle serait leur bouclier. Et au centre du cercle, les téléporteurs avaient déjà été installés, mais pour Paul, c’était une solution de dernier recours. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait l’impression que s’ils essayaient de retourner sur Terre comme les hommes plus tôt, un sort pire que celui dans lequel ils se trouvaient actuellement les attendait.

Enfin, le bruit des grognements et des pas pouvait maintenant être entendu par tous, et ils attendaient patiemment jusqu’à ce qu’une des créatures sorte de la forêt. Elle était grande, pâle de couleur, et avait du blanc dans les yeux. Ses dents étaient aiguisées comme celles d’un requin.

C’était quelque chose qu’aucun d’entre eux n’avait jamais vu auparavant, et bientôt, ils furent nombreux à les encercler.

« Allez ! » commanda Paul.

Un mur de lances sortit de la première rangée de soldats, frappant les créatures dans le ventre et les stoppant dans leur course. Pendant une seconde, Paul eut un sourire sur le visage, mais cela ne dura qu’une seconde.

Car les créatures continuaient d’avancer, utilisant leur force brute. Elles écrasèrent les pointes de terre et continuèrent à charger. Le trou dans leur ventre commençait déjà à se refermer.

Leur premier ennemi sur cette planète était une armée… de Wendigos.

 

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